la vie est loin d'être simple (rhea)

Nom ◊ Fitzgerald. Un nom que tu portes désormais seule, vu que tu n'as plus beaucoup de contacts avec ta famille. Prénom ◊ Rhea, court mais atypique. Ta mère aime les prénoms atypiques. Surnom ◊ Aucun. Jamais. C'est Rhea, point. De toute manière, ton prénom est bien assez court comme ça. Âge ◊ Vingt-quatre petites années, seulement. Pourtant, la naïveté n'est pas un luxe que tu peux te payer. La vie ne t'a pas laissé ce choix. Date et lieu de naissance ◊ Un certain 23 février à Demopolis.  Etudes/Profession ◊ Tu avais commencé des études de journalisme mais tu as tout abandonné. Maintenant, tu vis au jour le jour, en ce moment tu es serveuse. Statut marital ◊ Célibataire, même si tu rêves secrètement de princes charmants alors que tu sais qu'ils n'existent pas. Du coup, tu te paies le luxe de te laisser aller, profitant des bonnes choses de la vie avec différents hommes. Situation sociale ◊ Tu te débrouilles, pour le moment. Orientation sexuelle ◊ Hétérosexuelle. Famille ◊ Tu as encore tes parents, ainsi que ton frère et ta soeur.. Mais plus vraiment contact avec eux. Avant, vous étiez pourtant si proches, si forts.. Groupe ◊ karma is a bitch.

Quel est ton plus grand rêve ? Ton plus grand espoir ? Trouver l'amour ? Ouais, tu te dis que tu aimerais trouver le prince charmant, mais tu sais qu'il n'existe pas, alors finalement.. As-tu encore un rêve ?

Quelle est ta plus grande peur ? Être de nouveau en chambre stérile, coupée du monde. Coupée de tout. Seule avec quelques objets qui ne valent pas la chaleur humaine.

Selon toi, il vaut mieux vivre avec des remords ou avec des regrets ? Le plus important, pour toi, c'est de vivre, déjà. Mais s'il faut vivre, il faut le faire sans regrets. Tu peux faire des erreurs et avoir des remords mais il faut au moins tenter les choses.

Si tu devais mourir demain, quelle serait la dernière chose que tu ferais ? Tu as eu le temps de penser à cette question des heures durant, pendant tes traitements, pendant tes séjours en chambre stérile.. Tu voudrais pouvoir dire au revoir à chaque personne qui t'es chère, sans exception.

Si tu pouvais avoir un super pouvoir, lequel serait-ce et pourquoi ? Celui de guérir toutes les maladies, d'exterminer même l'idée de maladie. De permettre à chaque personne de pouvoir faire ce qu'elle veut de sa vie sans être entravé par des fils, des tubes, des perfusions, des bouteilles d'oxygène..

Je m'appelle Katharina et j'ai bientôt 24 ans. Je suis sur les forums RPG depuis presque 10 ans. J'ai eu l'idée de ce forum il y a un an et je suis fière de vous le présenter

Scénario/Pré-lien/Inventé ◊ Inventé. Double compte ? ◊ Nope. Crédits ◊ réponse.

Ce que vous ne voulez absolument pas jouer ◊ Je ne veux pas que mon personnage meurt, mais à part ça, let's go !

Depuis enfant, tu as toujours su qui tu allais être, ce que tu allais devenir. Tu as toujours su que tu serais une femme forte comme ta mère, journaliste comme ton père. Tu avais décidé, déjà enfant que tu devais réussir, y arriver. Ne manquer de rien. Tu aurais deux enfants, un garçon puis une fille, pour que le premier protège la deuxième. Un mari attentionné, pas de ceux qui passent leur vie au boulot et qui ne voient pas leurs enfants grandir. Tu avais tout décidé, tout tracé. Et pourtant, rien ne s'est déroulé comme prévu.

Ce qui est drôle avec la vie, c'est qu'on tente vainement de se convaincre que l'on peut en avoir le contrôle. C'est vrai, qui ne s'est jamais dit que c'est lui qui fait ses propres choix, qui prend ses propres décisions, qui dirige sa vie.. Mais tout ça n'est qu'un rêve enfantin. L'espoir que chacun peut maîtriser sa vie alors que rien, absolument rien ne nous permet de le faire. Tu l'a compris quatre ans plus tôt.

Quatre ans plus tôt, 19 ans, presque 20.. Le Vendredi 3 février 2012.
Depuis quelques jours, voir quelques semaines, tu es fatiguée, c'est vrai. Mais ça doit être le contre coup des fêtes, tout simplement. Ta mère tente de te convaincre d'aller chez le médecin, de faire une prise de sang au cas où ta fatigue serait le signe d'une petite carence quelque part, mais tu déclines. Tu ne vois pas pourquoi tu irais chez le médecin pour une simple fatigue. Sauf que c'n'est pas qu'une simple fatigue, et tout le monde s'en rend compte au moment où tu tousses en crachant du sang, en plein repas de famille. La fatigue, ok, mais ça, c'est pas normal. Ton père devient livide, ton frère appelle les secours, ta soeur hurle et ta mère t'amène un mouchoir. Et toi ? Toi tu fixes bêtement tes mains pleines de sang, comme si la scène était trop improbable pour que ton cerveau ne soit capable de l'analyser correctement.  
La suite, tu t'en souviens un peu comme d'un rêve. Comme si tout était au ralenti, parfois même un peu flou. Tu te souviens des examens, des prises de sang, des médecins, mais tout est un peu confus.. Non, ce qui t'as ramené sur terre, c'est bien cette phrase : Mademoiselle Fitzgerald, vous avez un cancer. Vous avez une leucémie, plus précisé.. Et soudain, plus rien. Oh, tu étais encore droite, tu avais les yeux grand ouverts, mais tu avais l'impression de ne plus voir ce qui t'entourait. De ne plus entendre le médecin. Ni tes parents. Ni leur inquiétude. Ni la peur qu'ils exprimaient en pleurant ou en criant. Non, tu étais comme déconnectée. Pourquoi ? Pourquoi toi ? Tu n'avais jamais rien fait de mal. Enfin si, tu avais rayé la voiture de ton père une fois, et tu étais déjà sortie sans l'autorisation de tes parents.. Mais tu n'avais jamais tué personne. Jamais blessé personne. Tu mettais un point d'honneur à toujours dire les choses pour ne pas blesser les autres, d'ailleurs.. Alors pourquoi ? Qu'avais-tu fais de mal ?

Deux années de traitements s'en sont suivit. Ponctions, prises de sang, scanners, chambre stérile lorsque tes défenses immunitaires étaient trop basses. Mais le pire restait la chimiothérapie. Certes, tu avais eu la chance de ne pas perdre tes cheveux.. Mais tu avais eu bien d'autres effets : les douleurs et fourmillements au bout des doigts et des orteils, la fatigue, nausées et vomissements, les douleurs musculaires, la perte du goût pendant plusieurs mois.. Non, ces deux années n'avaient pas été simples, loin de là. Mais tu t'en es tirée. Tu les as traversées avec l'aide de ta famille, de tes amis. Tu as survécu. Et puis tu es rentrée chez toi pour de bon. Et là, tu as pris une décision.

Maman, je ne reprendrais pas mes études. Elle se retourne, bouche bée. QUOI ?! Tu sens que tu l'as vraiment foutue en rogne. En même temps, tu le savais. Et j'ai trouvé un appart. Tu as l'impression qu'elle va s'étrangler. Tu rigoles ?! T'es sortie de l'hôpital y'a quelques semaines seulement ! Tu peux pas partir habiter seule si vite ! Tu dois rester, te reposer.. Tu.. MAMAN ! Stop, arrêtes. Je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait et je m'en fiche. J'avais de l'argent de côté, et ça suffira le temps que je trouve un job. Je ne veux pas gâcher mon temps dans des études sans fin. Je veux profiter de ce que j'ai et de ce que je pourrais avoir. Tu avais tourné des talons et étais partie sans même lui laisser le temps de répondre. Ta décision était prise, tu profiterais désormais de chaque instant.